Ces dernières années, un nombre croissant d’électeurs s’est exprimé en faveur des partis de contestation ou populistes et, dans le cas particulier de l’Europe, des partis opposés à l’intégration européenne. Alors que la plupart des recherches menées jusqu’à présent sur le sujet étaient axées sur les caractéristiques des électeurs, la Direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) de la Commission européenne vient de publier un nouveau document dans lequel une attention particulière est accordée au fossé entre les villes et les campagnes. Les auteurs du document tentent d’expliquer pourquoi les villes – et les zones urbaines de manière générale – européennes ont tendance à moins voter pour des partis eurosceptiques.